Carousel

Dimanche, j'ai eu la chance de découvrir la somptueuse comédie musicale "Carrousel" de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II au théâtre du Châtelet.

L'histoire est celle de Billy Bigelow, aboyeur dans le carrousel d'une fête foraine à la fin du XIXe Siècle. Séducteur, il mène une vie de bohème jusqu'à ce qu'il tombe amoureux de la douce Julie Jordan. Billy et Julie se marient mais leur bonheur est de courte durée. Billy perd son travail, devient violent et sombre dans la dépression. Il retrouve goût à la vie en apprenant que Julie est enceinte. Son futur rôle de père le met en joie mais il s'inquiète déjà pour l'avenir de son enfant. Il s'associe alors avec un malfrat pour un braquage. Le plan tourne mal et, désespéré, Billy se suicide. Au royaume des morts, une dernière chance lui est accordée : Il pourra retourner sur terre et aider son épouse et sa fille devenue adolescente...

Cette histoire est bouleversante et, comme toujours au théâtre du Châtelet, le spectacle était de grande qualité.

Quelques scènes m'ont particulièrement émues comme celle où Billy aperçoit sa fille pour la première fois sur la plage ou encore lorsqu'il découvre qu'elle est délaissée et moquée par ses camarades à cause de la mauvaise réputation de son père. Rongé par la culpabilité, il fera alors tout son possible pour lui redonner espoir car lui, mieux que quiconque, sait combien il est aisé de perdre son chemin.

Je ne connais pas encore l'adaptation cinématographique de 1956 mais j'ai hâte de la découvrir.

Je vous quitte avec l'une des plus belles chansons de cette comédie musicale "You'll never walk alone" :

Reprise par Mahalia Jackson :

Quand tu marches à travers la tempête

Garde la tête haute

Et ne sois pas effrayé par l'obscurité

A la fin de l'orage

Il y a un ciel doré

Et le doux chant argenté d'une alouette

Marche contre le vent

Marche contre la pluie

Bien que tes rêves soient maltraités et soufflés

Continue de marcher avec l'espoir dans ton coeur

Et tu ne marcheras jamais seul