jeudi 26 janvier 2012

Le nouvel Ariol est arrivé! (Emmanuel Guibert et Marc Boutavant)


J'ai particulièrement apprécié les nouvelles aventures d'Ariol toujours aussi tendres et pétillantes. Il faut dire que plus le temps passe, plus l'univers d'Ariol me devient familier et il me tardait vraiment de retrouver mes copains de classe et mes neuf ans!

Dans ce nouveau tome, on va se faire couper le crin chez le coiffeur (on s'y croirait), on se dispute avec son meilleur copain à propos d'un porte monnaie trouvé dans la rue, on attend fébrilement l'invitation à la fête de Pétula et on partage un souvenir d'enfance avec sa maman...

J'ai eu une petite préférence pour deux histoires :
Raboul est passé : On apprend que la maman d'Ariol a perdu son papa à 19 ans. On partage alors sa peine et on se remémore avec elle quelques doux moments de son enfance.
Ariol déprime et puis ça va mieux : Tout le monde est invité à la fête de Pétula (même Patouche) mais Ariol n'a toujours pas reçu son invitation. C'est terrible car il est fou amoureux de la petite vache et ne pas être invité à sa fête, c'est comme être privé du Chevalier Cheval deux soirs de suite.

Si le coup de crayon a évolué depuis le premier tome, j'ai l'impression qu'il en va de même pour certains personnages qui gagnent en ampleur au fil des histoires. Les saynètes en arrière plan et les petits détails amusants se font plus nombreux. Quel plaisir de tout observer avec minutie (scruter je dirais) et d'y retrouver un peu de sa propre vie.

Et comment ne pas trouver un personnage auquel s'identifier? Entre Bisbille la petite intello un peu rejetée, Ramono le petit rigolo, Tiburge, Bitonio, Ariol bien sûr mais aussi les parents ou encore Tonton Pétro, l'oncle super cool.
Les noms des personnages sont souvent très drôles. J'aime beaucoup le nom de famille de Pétula : Mâchicoulis. Et savez-vous d'où vient le nom d'Ariol? Arioul signifie âne en berbère. C'est une amie d'Emmanuel Guibert qui lui a soufflé l'idée.

Les thèmes abordés sont variés, toujours traités avec pudeur et surtout, les chagrins sont dédramatisés.
Ariol est une BD pleine de bonne humeur, à conseiller contre la grisaille et à garder auprès de soi pour ne pas grandir trop vite!

J'ai eu la chance de rencontrer Emmanuel Guibert lors d'un salon du livre :
(je sais, Brouhaha n'est pas le plus sympa mais j'adore les chiens...)




Vous adorez Ariol? Je vous conseille aussi le dessin animé!



Je parle d'Ariol ici aussi : Ariol
 
Pour rappel, il existe 7 tomes d'Ariol parus chez Bayard collection BD Kids :
- Un petit âne comme vous et moi
- Le chevalier cheval
- Copain comme cochon
- Une jolie vache
- Bisbille fait mouche
- Chat méchant
- Le maître chien

lundi 16 janvier 2012

Les concerts de l'improbable, pour en finir avec Schubert


Ce soir, je vais en finir avec Schubert au théâtre du Châtelet. Il s'agit du troisième concert de l'improbable orchestré par le génial Jean-François Zygel qui nous livre avec entrain et humour les secrets de la musique classique. Un régal!

N'hésitez pas, il en reste trois!
Le 20 mars : Tais-toi et Brahms
Le 13 avril : Le cas Ravel
Le 4 juin : Bach to the future

Mozart pizzaiolo ? Ravel cycliste ? Beethoven barman ?
Après les Leçons de musique, les Clefs de l'orchestre, les Nuits de l'improvisation et les Leçons d'opéra, Jean-François Zygel continue de torpiller le concert classique !
Embarquez pour un voyage dans le temps et dans l’espace sur les traces d'un compositeur célèbre. Seule certitude pour ces Concerts de l'improbable : l'inattendu flirtera avec le répertoire, le ludique avec le poétique.
Dès 19h30, musique à tous les étages dans un théâtre redécoré pour l’occasion : musiciens ambulants, instruments rares, trios, quatuors, quintettes…
Après le concert dans la grande salle… c’est l'After ! Jazz, baroque, classique : les salons vous accueillent dans des ambiances intimes ou délirantes jusqu‘au bout de la soirée.
Vous avez dit " improbable " ?

Vous ne pouvez pas vous y rendre? Découvrez le blog de Jean François Zygel.

vendredi 6 janvier 2012

Les adaptations de La petite maison dans la prairie

L'adaptation la plus célèbre de la petite maison dans la prairie est, sans nul doute, la série créée par Michael Landon en 1974. Bien sûr, elle n'a rien à voir avec la vie de la vraie famille Ingalls mais quelques clins d'œil sont disséminés à travers les dix saisons de la série. 



Le chien des Ingalls par exemple, s'appelait bien Jack mais il s'agissait en réalité d'un bouledogue.


Caroline reçoit bien un four à Noël comme dans l'épisode "Noël à Plum Creek". Cependant, ce n'est pas Laura qui lui offre mais Charles.
Les Ingalls ont travaillé dans un hôtel dans l'Iowa et non dans le Dakota.
La famille Oleson a bien existé mais Madame Oleson était une personne agréable qui ne passait certainement pas ses journées à hurler sur son mari (Neeeeeeeellllllllllssss!!!!) et à colporter des rumeurs. Quant à Nellie, Laura s'est inspirée de trois camarades (dont la petite Oleson) pour créer son personnage. Etait-elle aussi peste que celle de la série? J'en doute...


Le révérand de Walnut Grove s'appelait bien Robert Alden mais il ne s'est jamais marié.

Passons aux énormités :
Les Ingalls n'ont pas adopté d'enfants. Albert, James, Cassandra et Jenny n'ont pas existé. Il en va de même pour Nancy (ouf!).


Mary a seulement été au collège pour aveugles (grâce à l'aide financière de Monsieur Edwards) mais n'est pas devenue institutrice et ne s'est jamais mariée.
Eliza Jane (la soeur d'Almonzo) et Laura ne se sont jamais entendues.
Le Docteur Baker n'a malheureusement pas existé. Il en va de même pour les Garvey.




Il existe deux autres adaptations télévisuelles:

Le téléfilm la véritable histoire de Laura Ingalls (Beyond the Prairie: The True Story of Laura Ingalls Wilder) de 1999. 


Certes, c'est un peu plus proche de la vie de la famille Ingalls mais Laura me paraît bien trop sûre d'elle et de ses talents, presque insolente. Je n'ai pas réussi à la trouver attachante. De plus, le ton donné à l'ensemble du téléfilm me paraît mièvre.
Malgré tout, ce téléfilm a quelques qualités. Il s'intéresse à la relation entre Charles et Caroline (parfois difficile car Charles avec ses idées de voyage, contrariait le tempérament sédentaire de Caroline), ne réinvente aucun destin et dans les faits, est plutôt fidèle. 

La série La petite maison dans la prairie de Walt Disney datant de 2005. 


Elle n'a pas su séduire son public et ne compte que quelques épisodes. Difficile de rivaliser avec la série de Michael Landon...
Il s'agit là d'une excellente adaptation, très fidèle et bien écrite. Les acteurs me semblent bien choisis (et Charles porte enfin la barbe!), la musique est jolie et les épisodes captivants. Comme dans les romans de Laura, on trouve dans cette série une certaine candeur et une simplicité de narration très touchante.



Enfin, saviez-vous qu'il existe une comédie musicale inspirée de la petite maison dans la prairie?
Et devinez qui joue Caroline? Il s'agit de Melissa Gilbert, la petite Laura de la série de Michael Landon!
Pour en savoir plus, c'est ici : http://littlehousethemusical.com/



Autant vous dire que je rêverais de la voir! Et j'imagine que je ne suis pas la seule! ;)

lundi 2 janvier 2012

Emily de la nouvelle lune, la série


Après avoir dévoré la saga de Lucy Maud Montgomery, j'ai eu envie de découvrir la série télévisée du même nom, très librement inspirée de l'œuvre originale.
N'attendez pas une adaptation fidèle, la série est en effet très différente des romans. L'atmosphère est plus sombre, parfois même pesante. 
Si dans la saga originale, Emily a un don de clairvoyance, dans la série, il devient carrément surnaturel :Emily peut communiquer avec les morts. Aussi, l'ambiance est très souvent fantomatique et un peu inquiétante.
Le destin de ses deux tantes est, lui aussi, bien différent des romans. Par exemple, Laura devient un personnage fragile, mystérieux, quasi-éthéré et qui noie sa souffrance dans le laudanum.

 Tante Laura et Emily

De gauche à droite : Isle et Emily puis Elizabeth, Jimmy et Laura

Malgré toutes ces modifications déroutantes, j'apprécie beaucoup cette série pleine de poésie. Les personnages, au caractère complexe, sont attachants et certains, comme le cousin Jimmy, très purs et terriblement romanesques.

 Le cousin Jimmy considéré comme quelqu'un de "simple" s'avère être un personnage sensible et d'une grande finesse d'esprit

Les aventures d'Emily sont captivantes et son amitié avec Isle toujours aussi touchante.


De gauche à droite : Emily, Isle, Teddy, Rhoda et Perry

Cette série à l'atmosphère romantique et mystérieuse est une excellente surprise et je regrette qu'elle ne dure que quatre saisons. 
Je vous le rappelle, ne vous attendez pas à retrouver l'univers de Lucy Maud Montgomery! (tout comme pour La petite maison dans la prairie, les libertés sont telles qu'on a plutôt affaire à une œuvre originale)
Il n'existe malheureusement aucun DVD français pour le moment. 

Si vous voulez lire mon avis sur les romans Émilie de la Nouvelle Lune, cliquez ici.


dimanche 1 janvier 2012

Le quatuor, spectacle d'humour musical



Deux violons, un alto, un violoncelle ou une contrebasse et beaucoup de folie!
Le quatuor nous offre, pendant près d'une heure trente, un spectacle original, drôle et parfaitement rythmé. Pas une minute de répit avec ces quatre artistes à l'humour fin et au talent maintes fois récompensé.
Les références sont nombreuses et, si certaines m'ont échappées, j'ai passé un délicieux moment à découvrir les trouvailles ingénieuses de ces musiciens aux faux airs, parfois, de Charlie Chaplin.
La musique classique est revisitée, détournée mais toujours sublime et honorée. On croise Beethoven, Tchaïkovsky, Mozart bien sûr mais aussi Johnny Halliday ou encore les Spice Girls (qui n'ont plus qu'à rougir de leur performance)! Si la musique classique reste le fil conducteur de l'ensemble du spectacle, tous les genres y passent et s'enchainent à vive allure; du blues, de la country, du jazz et de la variété.
C'est vraiment très drôle, dynamique, enjoué et d'une grande finesse!

Le spectacle se joue jusqu'au 8 janvier au théâtre de Paris. Courez-y et n'oubliez pas, dans le violon tout est bon!